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Société

Le Togo renforce sa coopération sécuritaire avec le Burkina-Faso

Les autorités togolaises demeurent éveillées dans l’imagination des modalités devant leur permettre de faire face effectivement aux menaces sécuritaires de l’heure. C’est ainsi que, le jeudi 23 juin 2022, la première pierre pour la construction à Pognon (au nord du pays, commune de Kpendjal ouest2) d’un poste pour renforcer la Sécurité frontalière avec le Burkina Faso , a été posée.

Selon les informations, c’est le général de brigade Damehame Yark, ministre de la Sécurité et de la Protection civile du Togo qui a procédé à la pose de cette pierre. La construction de cette infrastructure permettra, renseigne-t-on, de renforcer la coopération sécuritaire entre le Burkina Faso et le Togo.

Selon les mêmes sources, la construction de ce poste s’inscrit dans le cadre du projet « renforcement des frontières nord de la Côte d’Ivoire, du Ghana et du Togo », financé par le Bureau international des stupéfiants et de l’application des lois (INL) du département d’Etat des Etats-Unis d’Amérique. Son objectif est d’améliorer la sécurité aux frontières terrestres en augmentant les capacités techniques et matérielles des agences de gestion des frontières pour répondre efficacement aux défis émergents tout en renforçant la résilience des communautés frontalières.

Six (06) mois, c’est le délai que prendra les travaux, renseigne-t-on. L’infrastructure intégrera les fonctionnalités et équipements modernes de gestion des flux migratoires tels que le système d’information et d’analyse des données sur la migration. Il y aura aussi la fourniture d’équipements de patrouille et la construction d’installations d’eau à travers un forage photovoltaïque, d’assainissement et d’hygiène. « Ce poste rendra les migrations plus sûres et sécurisées dans ce contexte de sécurité particulièrement fébrile. L’ouvrage à réaliser, aura pour effet, l’amélioration des conditions de travail du personnel administratif, le traitement des flux migratoires ainsi que les populations frontalières qui sont appelées à vaquer librement à leurs occupations quotidiennes », a martelé le ministre Yark.
C’est dire que le Togo se dote des moyens, des stratégies nécessaires pour être à même de répondre efficacement aux défis de l’heure en termes de sécurité frontalière.

Valentine Bia

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