Togo : les revendeuses du marché d’Attikpodji disent non au nouveau site à Bè-Klikamè

Réunies au sein de l’ARETOF, l’ACGPT, le SYRIPROMATE, le SYNPRO Semate, le SYNRE Promote et le SYNAREPTOPIT, les femmes commerçantes grossistes de tomates, du piment, de l’oignon et du gombo du marché abattoir à Attikpodji à Lomé rejettent l’idée d’une quelconque délocalisation ordonnée par l’Etablissement Public Autonome pour l’Exploitation des Marchés (EPAM). Elles ont fait une sortie médiatique à cet effet, ce 12 octobre à Lomé.

En effet, les femmes commerçantes de la zone Attikpodji craignent la perte de la clientèle et à la disparition de leur activité si tel est qu’il faut respecter la délocalisation voulue par l’EPAM. Ces femmes disent ne pas être prêtes pour aller vers le nouveau site à Bè-Klikamé qui ne favorise pas leurs activités.
« Lorsque nous avions visité ce nouveau site, on a constaté qu’il est restreint par rapport à nos activités. Pendant la grande saison, plus de 30 camions déchargent à l’Abattoir. Nos denrées étant périssables, on ne fait pas les décharges à tour de rôle parce que les camions ne peuvent pas se dépasser. Le nouveau site est trop restreint par rapport à cette activité intense avec le nombre de camions qui peut débarquer lors des grandes saisons. L’autre inquiétude est la situation géographique. Le positionnement du nouveau site n’est pas favorable à notre activité parce qu’il est très isolé de la route. Dans notre grande saison, c’est la nuit que nous faisons nos activités parce que nos clients viennent de divers horizons pour s’approvisionner chez nous. Le site de Bè-Klikamé n’est pas adéquat pour ce genre d’activité », a expliqué aux professionnels des médias Mme Woakesso Françoise, secrétaire générale de l’ACGPT Togo.

lepoint-actu.tg