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Economie

Points focaux et responsables des unités de gestion du projet CIR en partage d’expériences à Lomé

Mieux s’échanger, mieux s’outiller pour mieux aller de l’avant ; les acteurs impliqués dans le projet Cadre Intégré Renforcé (CIR) d’assistance technique lié au commerce sont bien dans cette dynamique. Soixante-dix-huit participants venus d’une quinzaine de pays d’Afrique francophone et d’Haïti, prennent part du 18 au 21 octobre 2022, à Lomé, capitale togolaise, à l’atelier régional de renforcement de capacités dudit projet.
Cette rencontre de partage d’expériences et de mutualisation de bonnes pratiques vise, apprend-t-on, l’élaboration des plans de clôture opérationnelle pour mener à bien l’exercice de clôture de la phase 2 du programme qui s’achève en 2024.

En effet, le Projet Cadre Intégré Renforcé (CIR) est un programme qui cible exclusivement les Pays les Moins Avancés (PMA). C’est un partenariat multilatéral qui vise l’accroissement des capacités institutionnelles en matière de commerce et de négociation et d’accès aux marchés internationaux.

Démarré en 2008, le programme connait l’exécution de sa phase 2 avec au moins 175 projets approuvés, dont 88 projets arrivés à terme et seulement 39 projets clôturés. Le défi reste de taille pour le Secrétariat Exécutif du CIR et le Gestionnaire du Fonds d’Affectation Spéciale qui ambitionnent de faire du commerce, un outil essentiel de réduction de la pauvreté et de croissance économique des pays membres.

Conformément à cet engagement, un atelier régional de haut niveau, réunit, à Lomé, les points focaux et responsables des unités de gestion du CIR des différents pays membres affiliés au programme.

Il s’agit d’une rencontre qui offre l’opportunité aux participants de partager leurs expériences, de mutualiser les bonnes pratiques et d’accorder leurs violons pour l’achèvement des projets en cours.

La phase 2 du CIR, qui a démarré en 2016, prendra fin en décembre 2024.

Ainsi, pendant quatre jours, les participants auront à renforcer leurs capacités en matière de gestion de projets et mobilisation des ressources, dans les domaines de suivi-évaluation et de l’apprentissage, ainsi que de la durabilité et de la clôture opérationnelle.

A l’ouverture des travaux, le secrétaire général du ministère du Commerce, de l’Industrie et de la Consommation Locale, M. Nomadoli Comlan Yakpey, s’est réjoui du programme CIR qui démontre sa parfaite adéquation avec la vision du Chef de l’Etat, de « faire du Togo un pays en paix, une nation moderne avec une croissance inclusive et durable ».

Le programme, a-t-il souligné, a contribué à dynamiser certaines filières dans les pays depuis l’adhésion du Togo au programme en 2008. Trois projets importants ont été élaborés et financés par le Fonds d’Affectation Spécial.

Il s’agit d’un projet de la catégorie 1 relatif au renforcement de capacités techniques des structures d’appui au commerce sur la période de 2012-2017, pour un montant de 1,5 million de dollars US et d’un projet de la catégorie 2 concernant le renforcement des capacités productives et commerciales de la filière Soja au Togo, sur une période de trois ans (2015-2018), pour un montant de 3 millions de dollars US. Le troisième projet portant sur la durabilité et le renforcement des capacités commerciales de l’anacarde et du karité, est financé à hauteur d’1,8 million de dollars US pour une période de 4 ans allant de 2018-2022.

M. Yakpey a salué cette initiative de réunir et de renforcer les efforts des unités nationales de mise en œuvre du programme, afin d’achever les projets en cours, d’assurer une transition sans heurts vers l’étape suivante, pour explorer, capitaliser les enseignements tirés et approuver les plans de durabilité élaborés à cet effet.

Selon le directeur exécutif du CIR, à l’Organisation Mondiale du Commerce, M. Ratnakar Adhikari, le programme a contribué à appuyer près de 46 pays dans différents domaines et plus de seize mille (16.000) entreprises des PMA.

Également, trente mille femmes ont bénéficié d’un accompagnement dans différents domaines. Le programme, a-t-il souligné, a aussi aidé les PMA à accéder à plus de 211 nouveaux marchés. Plus de trente mille (30.000) emplois ont été créés.

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