Récépissé N°0022/HAAC/12-2020/pL/P, lepointactu07@gmail.com

Société

Prévention des conflits : WILFP-TOGO en atelier de formation


« Le traité sur l’interdiction des armes nucléaires (TIAN) en lien avec la prévention des conflits : la Résolution 1325 du CSNU après 22 ans ». C’est le thème d’un atelier qui a lieu ce 31 octobre 2022 à Lomé. Organisée par la Ligue internationale de femmes pour la paix et la liberté, section Togo (WILFP-TOGO), cette rencontre s’inscrit dans le cadre du renforcement de capacité des membres sur le traité sur l’interdiction des armes nucléaires que le Togo a signé le 20 septembre 2017 et qu’il n’a pas encore ratifié.
Pour Mme Bassiratou Idrissou-Traoré, présidente WILFP-TOGO, l’organisation « est en plaidoyer pour amener les autorités togolaises à ratifier cet instrument international » pour prouver qu’elles adhèrent pleinement à cet arsenal important.

Mme Bassiratou Idrissou-Traoré, Pdte WILFP-TOGO


« Au cours de l’atelier, nous allons dérouler encore une fois ce traité sur l’interdiction des armes nucléaires avec ses articles, à savoir ce qui est fait jusqu’à présent, ce qui doit être fait et surtout en lien avec la prévention des conflits », a-t-elle déclaré. « Puisque », justifie-t-elle, « si les camarades ne s’imprègnent pas du contenu du traité entièrement ils ne pourront pas comprendre que quand on parle de la prévention des conflits il y a des mécanismes et des outils internationaux de cette prévention ». « La branche togolaise de notre organisation qui est internationale travaille ardemment pour que la paix voulue par cette prévention soit constamment maintenue », poursuit la présidente de WILFP-TOGO pour qui la prévention des conflits qui reste un vaste domaine avec plusieurs volets fera énormément partie des modules qui seront présentés et débattus à l’occasion de l’atelier qui réunit une vingtaine de participants.

Table d’honneur à l’ouverture des travaux


Revenant sur le jour de la tenue de l’atelier, l’on informe qu’il s’agit d’une bonne coïncidence, le 31 octobre de l’année 2022 se trouve être la date du 22èm anniversaire de la Résolution 1325 du Conseil de sécurité des Nations unies, une Résolution qui reconnaît l’utilité des femmes dans tous les mécanismes de prévention, de gestion et de résolution des conflits. « Donc si nous nous en tenons à cette Résolution, nous savons que les femmes doivent être protégées, doivent participer et doivent être au-devant comme des hommes pour résoudre les conflits, gérer les conflits », a souligné Mme Bassiratou Idrissou-Traoré pour qui le Togo est déjà sur la bonne voie. « Notre pays a déjà pris de bons engagements en la matière puisque dans les mécanismes de gestion, de résolution des conflits les femmes ont toujours pris part et nos amis des forces de défense et de sécurité qui sont dans les pays en conflit sont appuyés par des sœurs femmes dont l’efficacité de leurs actions nous réhausse au Togo », a-t-elle précisé.


Point sur les activités déjà menées
En termes d’activités déjà menées, l’on informe que WILFP-TOGO a toujours sensibilisé les gens sur l’utilité de la paix, et surtout sur des cas de dénonciations lorsqu’il y a des comportements douteux. Des autorités, et au niveau local par exemples des chefs, des leaders religieux sont mis à contribution et doivent être mis à contribution. Toute présence suspecte d’un individu dans un lieu donné et tout ce qui ne peut aller avec la paix doit pouvoir être dénoncer systématiquement et banni.
Dans le domaine de la justice sociale, il s’agit de sensibiliser et de toujours sensibiliser. C’est de donner les outils nécessaires aux gens afin qu’ils sachent s’armer de courage pour combattre les fléaux comme le terrorisme, l’extrémisme violent. « On ne peut pas combattre ces fléaux sans combattre la pauvreté ; vous savez que la pauvreté mine nos milieux, mine nos communautés et il faut commencer par outiller les gens, leur donner les moyens devant améliorer leurs conditions de vie », renseigne-t-on.
La Ligue internationale de femmes pour la paix et la liberté, section Togo (WILFP-TOGO) est portée sur les fonts baptismaux il y a plus de deux décennies et ayant pour récépissé N°0352/MATDCL-SG-DOCA du 18 juin 2020.

Ali Legrand

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *