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Société

Pas de 3è mandat pour Macky Sall: La volte-face d’un faux qui questionne raison et intérêt général

C’est le président sénégalais Macky Sall lui-même qui annonce qu’il ne sera pas candidat à un troisième mandat. Mieux vaut tard que jamais, peut-on dire à la suite de cette annonce historique après des morts et blessés graves de citoyens , des pertes financières et autres.
En effet, « à la surprise générale», le président sénégalais ne sera pas en lice pour un second quinquennat pour l’élection prévue en février 2024. Dans un discours à la nation très attendu prononcé en direct sur la Radio-Télévision sénégalaise, le président sénégalais est également revenu sur les violences qui ont secoué le pays en le mettant à rude épreuve.

« Ma décision, longuement et murement réfléchie, est de ne pas être candidat à la prochaine élection du 25 février 2024 », a declaré lundi soir le président Macky Sall, et ce, a-t-il précisé, « même si la Constitution m’en donne le droit ».

Macky Sall, à travers cette déclaration, met un terme à suspens de plusieurs mois, voire plusieurs années, et déjoue les pronostics qui le voyaient concourir une troisième fois… mais pour un second quinquennat, subtilité qui selon lui l’autorisait à se porter candidat, ce que contestait fortement l’opposition.

Macky Sall, un faux qui sait rebourser chemin à temps
L’annonce de Macky Sall à ne plus être candidat pour un troisième mandat et qui semble surprendre nombre d’observateurs n’est qu’un empêchement prohibitif. Macky avait-il réellent d’autres choix? Est-il plus aimé et ou plus rusé que Me Abdoulaye Wade à son temps ?
Pour beaucoup, la décision de l’actuel président sénégalais est certes une décision réfléchie mais une résolution contraire risque de contraindre cet ancien premier ministre d’Abdoulaye Wade à l’étranger avec le pays dans un chao sans précédent connaissant la maturité du peuple sénégalais (société civile respectée).
D’une part, un regard sur le passé récent depuis que Macky était dans la peau d’un candidat potentiel à l’élection présidentielle prochaine permet de se rappeler de tous les dégâts indescriptibles qu’il a causés à ses concitoyens et à l’économie du pays.
D’autre part, cet homme qui a pris goût au pouvoir n’est pas, selon des esprits avertis, de la trempe d’un Abdoulaye Wade ou en tout cas mieux que ceux en général qu’il a succédé à la magistrature suprême pour pouvoir franchir le bloc de deux mandats successifs au Sénégal.
Parmi les loups, en terre africaine, Macky n’est que ce faux qui a quand-même su rebourser chemin à une période capitale de l’histoire du pays. Réfléchir, agir dans le même sens en tenant compte de l’intérêt général doit être la chose la plus importante des dirigeants.

Vivement que l’intérêt général prime toujours quel que soit le niveau de responsabilité de chacun !

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