Au Niger: 09 mois de période de transition proposés par la CEDEAO
Après un long moment de gesticulations inutiles, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), réduit à quelques 4 pays, propose une période de transition de 9 mois aux militaires à la tête du Niger.
En effet, après avoir menacé d’une intervention militaire, la CEDEAO incarnée «theoriquement et en perte de vitesse» selon nombre d’analystes par Bola Tinubu, président du Nigeria , Macky Sall président du Sénégal, Patrice Talon président du Bénin et le vieux Ouattara Alassane de la Côte d’Ivoire, a suggéré ce jeudi 31 août 2023, une transition de neuf mois pour les militaires au pouvoir depuis fin juillet au Niger. C’est l’Agence France presse (AFP) qui a donné l’information en premier à la suite d’un communiqué de l’institution communautaire.
Une situation qui s’était déjà présentée au Nigeria dans les années 1990, informe-t-on, même si à l’époque il ne c’était pas agit réellement d’un coup d’Etat.
Bola Tinubu a rappelé que le Nigeria avait renoué avec un gouvernement civil en 1999 après une période de transition de neuf mois instituée par le général Abdulsalami Abubakar, qui avait hérité d’un pouvoir militaire à la mort du général Sani Abacha.
Une transition de trois ans proposée par les militaires à la tête du Niger
Abdulsalami Abubakar s’était rendu au Niger le 19 août à la tête d’une délégation de la Cédéao. Le soir même, le nouvel homme fort à Niamey, le général Abdourahamane Tiani, avait annoncé une période de transition de trois ans maximum et mis en garde les pays étrangers contre une éventuelle intervention militaire. L’organisation s’était dite prête à utiliser la force pour rétablir l’ordre constitutionnel au Niger.
Pas d’allègement de sanction par la CEDEAO…
Bola Tinubu a insisté jeudi que les sanctions imposées au Niger par la Cédéao ne seraient pas allégées sans « ajustements positifs » des militaires à Niamey. « Les actes des militaires sont inacceptables. Le plus tôt ils font des ajustements positifs, le plus rapidement nous reviendrons sur les sanctions pour alléger les souffrances que nous voyons au Niger », a-t-il martelé.
Une sanction qui au finish n’a d’effet que sur le citoyen lambda du Niger et sur les pays africains en général et non sur les militaires. Que pourra faire la CEDEAO si les militaires au pouvoir au Niger n’acceptent ni les 09 mois ni ne réduisent la durée de trois ans ? Réponse évidente …quand l’on se rappelle et observe cette institution communautaire qui n’existe désormais, selon les esprits avertis, que de nom. Les sanctions contre l’Etat du Niger ne sont pas la solution de toutes les façons.
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