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Société

L’accès universel aux soins au centre du 3èm congrès de la SOTOCHIR à Lomé


La capitale Lomé abrite depuis jeudi 22 février 2024, le 3èm congrès de la Société Togolaise de Chirurgie (SOTOCHIR). C’est en présence des délégations des organisations de la chirurgie venue de plusieurs pays d’Afrique et des représentants des ministères togolais de la santé, de l’enseignement supérieur, de l’accès universel des soins que cette rencontre d’envergure a été ouverte.


Ce congrès qui se tient sur deux jours, les 22 et 23 février 2024, est placé sous le thème « contribution de la chirurgie à l’accès universel aux soins ». Il permettra aux participants d’avoir des approches ou des propositions de solution aux difficultés qu’ils rencontrent dans l’exercice de leur profession. « 158 communications orales, 5 posters ou communications affichées, 2 conférences et 3 tables rondes sont au menu du programme », renseigne-t-on.


A l’ouverture des travaux, pour le représentant du ministre de la santé et de l’hygiène publique, le secrétaire général, Dr Kokou Wotobé, le thème retenu pour le présent congrès est assez évocateur. « Par ce thème », souligne-t-il « les sociétés savantes de la chirurgie du Togo veulent apporter leur part à l’édifice de la concrétisation du grand projet de l’Accès universel aux soins ».
Un tableau des difficultés dressé et des actions à mener…
Dans son mot de circonstance à l’ouverture de cette assise, Prof. Komlatsè Akakpo-Numado, président de la SOTOCHIR, n’est pas passé par quatre chemins pour relever les difficultés auxquelles leur profession est confrontée à l’ère de l’Assurance maladie universelle, une belle initiative, qui est en concrétisation par les autorités togolaises.


« Nous pouvons constater que l’effectif des chirurgiens est insuffisant ; il s’agit d’abord d’une insuffisance numérique, mais aussi d’une insuffisance dans la répartition géographique et d’une insuffisance dans les spécialités. Comme illustration, les 2/3 des chirurgiens du Togo sont dans la région maritime. Pour certaines spécialités, il n’y a qu’un seul chirurgien pour tous les Togolais ; c’est le cas de la chirurgie thoracique, de la chirurgie cardio-vasculaire et de la chirurgie oncologique. La demande en soins chirurgicaux croît régulièrement, et va croître davantage avec la mise en œuvre de l’Assurance maladie universelle », a-t-il dressé.
Il estime que pour relever ce défi, des actions concrètes sont à mener ; le président de la SOTOCHIR propose cinq actions indispensables, notamment la formation continue des chirurgiens actuellement en service ; l’encouragement de la formation des chirurgiens dans tous les domaines et surtout dans les spécialités disponibles au Togo ; l’augmentation du nombre des enseignants-chercheurs devant former et encadrer les médecins en spécialisation ; l’équipement des services chirurgicaux ; et l’accessibilité aux soins.
Selon les informations, la SOTOCHIR regroupe différentes sociétés savantes de chirurgie spécialisée, notamment la société togolaise de neurochirurgie ; la société togolaise d’ophtalmologie ; la société togolaise d’oto-rhino-laryngologie ; la société togolaise de chirurgie pédiatrique ; la société togolaise de chirurgie orthopédique et traumatologique.


Selon toujours les mêmes sources, la SOTOCHIR est créée le 11 septembre 2011 avec comme premier président, Prof. Tekou. Son premier congrès a eu lieu en janvier 2017, puis le second en octobre 2020 par Prof. David Dosseh, deuxième président de la SOTOCHIR.
La santé avant tout et bonne réflexion aux congressistes pour le bien des populations.
Ali Legrand

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