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Société

Togo: Diplôme de Bac 2022 annulé- suspension d’inscription de 5 ans à cet examen…

Les résultats de l’examen du Baccalauréat (Bac II) au Togo , session de juin 2022 ont été donnés il y a plus de 2 mois. Des candidats déclarés «admis» voient finalement leur diplôme annulé pour tricherie. Il s’agit de trois personnes concernées et c’est par un arrêté du ministre Ihou Watéba en charge de l’enseignement supérieur que la sanction est annoncée suite au travail du conseil de discipline.

En effet, suite au conseil de discipline de l’Office du Baccalauréat tenu début septembre. Prof Majesté Ihou Wateba annule le diplôme pour 3 candidats. Les candidats concernés sont sanctionnés pour des fraudes enregistrées au cours de l’examen écrit du BACII. renseigne-t-on. « Il est décidé de l’annulation du BAC-2 pour Kossi Haramete-numéro de table 87824/série A4 du centre d’écrit de Kanté, surpris en flagrant délit de tricherie avec un document comportant des informations du cours de philosophie en lien avec l’épreuve en cours d’évaluation».

Messanvi Koffi Alade, numéro de table 20485 série Ti du centre d’écrit du lycée technique de Lomé , quant à lui, a vu son BAC II annulé pour avoir été surpris en flagrant délit de tricherie avec un document de 4 pages comportant des écrits en lien avec l’épreuve d’histoire et géographie en cours d’évaluation.

La sanction la plus lourde a été infligée à Koumerabalo Abalossem. Non seulement son BAC II a été annulé mais aussi, il écope d’une suspension d’inscription de cet examen pour une période de 5 ans.

M. Abalossem, numéro de table 84891, série G3 du centre d’écrit du CRETFP Kara s’est fait représenter à l’examen par Pitalounami Abalossem pour composer à sa place.

« Monsieur ABALOSSEM Koumerabalo ne peut s’inscrire à l’examen du baccalauréat 2è partie qu’à compter de l’année scolaire 2028-2029 », souligne l’arrêté ministériel.

Cet arrêté en date du 15 septembre, est mis en application par le directeur général de l’office du baccalauréat.

Il s’agit des sanctions très rares ; en tout cas c’est historique vu ampleur. Les soupçons de tricherie aux examens nationaux l’on en a entendu parler mais pas de grandes sanctions à cette allure. Certainement que par le passé les faits allégués n’étaient pas réellement établis. Cette fois-ci c’est fait. L’histoire retiendra l’époque ministre Ihou Watéba au ministère enseignement supérieur.

En tout cas, cette sanction est la bienvenue pour le droit à l’égalité de chance et de traitement des candidats à un examen . Sa portée en terme de dissuasion est très importante pour tous.

Valentine Bia

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