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Société

Le gombo aide-t-il les os à devenir forts?


Plus de découvertes dans cet article avec l’avis des experts

Gombo ou Gumbo, encore connu sous les noms d’ « akra » (comme dans certains pays de langue créole), de « bahmia » ou « bamia » (comme en Grèce, Italie où il est très apprécié), il présente de nombreux attraits et avantages.

Rendre les os plus forts
Le gombo est riche en minéraux comme le calcium et le potassium qui jouent un rôle important dans la formation et le développement des os, augmentant la densité osseuse et donc plus fort selon plusieurs experts nutritionnistes. C’est un légume très peu calorique, riche en vitamines et en oligo-éléments. Sa teneur importante en mucilage (une sorte de gélatine qui se forme dans certains aliments lorsque leurs hydrates de carbone se gonflent d’eau) l’indique spécialement pour les régimes naturellement amaigrissants. Sa consommation est aussi bénéfique aux personnes qui souffrent de maux d’estomac. Pauvre en calories (31 kilocalories pour 100 grammes) ce fruit est une excellente source de potassium, calcium et phosphore, acide folique, magnésium et de vitamines A, B 6 et C. Il contient également des antioxydants.

Le gombo peut-il vraiment réduire le sucre et le cholestérol?
Comme le gombo contient une grande quantité de fibres, il aide à contrôler la glycémie et le taux de cholestérol car il régule l’absorption dans l’intestin, renseigne-t-on.
Selon les sources les plus dignes de foi, le gombo n’est probablement pas originaire d’Afrique occidentale ou seulement cultivé en Afrique occidentale, comme certains le croient souvent, mais il est beaucoup présent en l’Inde. Il est aujourd’hui cultivé en tant que plante alimentaire dans un grand nombre de pays des régions tropicales et subtropicales, notamment dans plusieurs îles de l’Océan Indien et jusqu’aux Antilles où il a été jadis importé par les esclaves en provenance d’Afrique. Petit légume vert en forme de piment côtelé, le gombo a été introduit aux États-Unis par les esclaves africains au XVIIIe siècle.
Il fait partie de la famille de malvacées. La plante peut atteindre 1 à 2 mètres de haut, mais, dans de nombreuses régions, les exploitants agricoles la maintiennent à une taille d’environ 1 mètre. Elle produit des jolies fleurs qui arborent un jaune délicat. Cachés sous les feuilles, les fruits allongés présentent une forme conique, à section étoilée.

Cuisson, consommation…
Le gombo peut se consommer cru, en salade. Mais le plus souvent, il sera cuit, cas en Afrique et au Togo. Sa cuisson à l’eau – préalablement salée – est la plus rapide et la plus facile ; il suffit de le blanchir pendant 5 minutes.

C’est préparé de la sorte qu’il révèle le mieux ses qualités doucement aromatiques. Mais on peut aussi le frire dans l’huile ou le faire revenir dans un wok, avec ou sans épices. Il accompagne volontiers d’autres légumes. Il peut aussi être consommé en soupe – à la mode antillaise -, ou intégré dans un succulent ragoût – comme celui à la mode des Cajun de Louisiane.
C’est un légume délicat qu’on peut aimer ou pas, mais il ne laisse pas indifférent. Toute la réussite du plat dépend du soin apporté à la préparation préalable du gombo. Pour éviter une consistance gluante et visqueuse de la sauce, il ne faut en aucun cas couper le gombo. On se contentera de gratter le duvet et couper les pédoncules sans blesser le légume. Après avoir lavé et bien égoutté le gombo, les frire doucement dans de l’huile puis les égoutter soigneusement. À ce stade, on peut les congeler dans des boites hermétiques ou les utiliser directement pour préparer un bon tajine à déguster avec de la galette ou du pain maison.


En cuisine, le gombo est intégré à de nombreuses préparations. Notamment dans des soupes, des sauces et des plats de légumes qui sont fort appréciés dans les Antilles (salade de combos, combos au citron, côtes de porc aux combos…), mais aussi dans plusieurs préparations grecques (les combos à l’huile, la potée de légumes aux combos…). Il agrémente également la viande braisée ou rôtie. Cependant, quel que soit le plat privilégié, le gombo possède un arôme tellement particulier qu’il est impossible de ne pas le reconnaître ou de ne pas s’apercevoir de sa présence dans une préparation. Pour reconnaissable qu’il soit, cet arôme reste pourtant assez difficile à cerner et à définir. Il est quasiment neutre, mais il est tout de même légèrement épicé et un peu aigrelet. Légèrement âpre aussi.
S’il est beaucoup consommé en Afrique, il est devenu le plat traditionnel en Louisiane.
À des fins d’information uniquement, les conseils concernant la santé peuvent varier d’un pays/région à l’autre et à des degrés élevés ou non. Faites preuve de discernement ou consultez un professionnel de la santé locale. Cet article ne doit pas être considéré comme un substitut à l’expertise médicale.

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