Eau, forages, impacts environnementaux,…: Des acteurs en formation à l’UL

À l’Université de Lomé (UL), une formation continue sur les méthodes innovantes de prospection hydro géophysique a démarré hier mardi 18 juin réunissant plusieurs acteurs. Les travaux ont été ouverts par le 1er vice-président de l’UL, Prof Komlan Batawila.
Selon les informations, durant cinq (05) jours, la rencontre permettra aux professionnels du domaine de l’eau et d’installation des forages d’approfondir leurs connaissances et adopter des technologies de pointe dans leurs manières de faire. Il s’agit d’une formation co-organisée par le Centre d’Excellence d’Afrique pour l’Eau et l’Assainissement (C2EA) et le Centre d’Excellence Régional sur les Villes Durables en Afrique (CERViDA-DOUNEDON), dans le cadre des objectifs des centres d’excellence africains à impact. Elle est financée par la Banque mondiale et l’Agence française de développement et marque une étape importante dans la collaboration Sud-Sud.

En substance,du 18 au 22 juin, les participants exploreront des technologies avancées telles que le forage dirigé, l’utilisation de l’intelligence artificielle pour la planification et l’analyse, de même que des méthodes écologiques visant à minimiser les impacts environnementaux. Des ateliers pratiques sur le terrain (Aného et Kovié) et des sessions de discussion seront également organisées pour favoriser l’échange d’expériences et l’acquisition de compétences.

Selon les mêmes informations, la formation met en lumière, l’expertise de l’UL, qui, à travers le CERViDA-DOUNEDON, propose un doctorat en développement urbain durable avec plusieurs spécialités, ainsi que des masters de recherche et professionnelles. En seulement deux ans, le CERViDA-DOUNEDON a déjà mis en œuvre plusieurs formations continues, démontrant ainsi l’avantage de la mutualisation et de la synergie des compétences et des ressources.
A l’ouverture des travaux, Prof Komlan Batawila a souligné l’importance de cette formation. Ladite formation vise à améliorer les pratiques dans le domaine des forages, un secteur crucial pour répondre aux besoins en eau potable des communautés, notamment dans un contexte de changement climatique, fait-on comprendre.
L’Universitaire et premier vice-président de l’UL a laissé entendre que la présence des différents acteurs à cette formation démontre un fort engagement à évoluer dans leur «métier et à adopter les innovations qui façonnent notre industrie ».

Jules Tété