UNIR Grand-Lomé en campagne 

Enjeux et défis du scrutin du 15 février 2025 est la substance du message passé au lancement de la campagne électorale dans le Grand-Lomé dans le cadre des premières élections sénatoriales. En effet, le parti Union pour la République (UNIR, parti au pouvoir) continue son opération de charme sur l’ensemble du territoire national en occupant le terrain à tous les niveaux. Officiellement, UNIR Grand-Lomé, a lancé sa campagne le lundi 10 janvier.
La vice-présidente UNIR chargée du Grand-Lomé, l’honorable Adja Mémounatou Ibrahima, les ministres Pascal Bodjona, Gilbert Bawara, Kankan-Malik Natchaba, et plusieurs autres cadres, ont entretenu les populations, les électeurs, sur les enjeux et défis de ces élections sénatoriales et sur la constitution de la Vème République. Des localités comme Kégué, Vakpossito, Zanguéra, ont été visitées. « La Vème République pourrait être dénommée la constitution du dialogue et de la concertation entre les fils et filles du Togo. Le Sénat ne sera pas simplement composé de personnes élues, mais aussi de personnes désignées qui vont permettre aussi d’apporter l’équilibre là où les électeurs par leur passion politique parfois vont donner une orientation. Mais le président du conseil dans sa sagesse pourra justement contribuer avec la force que la constitution lui donne à ramener cette tempérance et cette modération que nous recherchons et que parfois les politiques ne peuvent pas nous donner. Mais nous comptons sur le président du conseil pour, dans sa sagesse, rééquilibrer ce qui doit l’être quand ce moment de compléter les sénateurs va arriver. Et c’est aussi une chance, et nous saluons le fait que les législateurs ont prévu cette modalité. Et ça se rapproche un peu plus de nos cultures et de nos traditions, parce qu’on veut des institutions qui nous ressemblent, qui ne sont pas aussi rigides que la vie politique peut le faire, mais qui permettent qu’on ajuste de temps en temps », a expliqué le ministre Kankan-Malik Natchaba. Pour le ministre Gilbert Bawara, cadre du parti Unir, la Constitution de la Vème République ne vise personne. Elle n’est destinée à arranger la situation de personne. Elle n’est dans l’intérêt de personne. « Elle est dans l’intérêt du pays, du Togo. Le seul souci qui est au cœur de cette nouvelle constitution, ce n’est pas d’empêcher qui que ce soit d’accéder à quelque poste que ce soit, ou ce n’est pas de permettre à qui que ce soit d’être à tel ou tel autre poste. C’est de se poser la question, qu’est-ce qui va dans le sens du renforcement et de la consolidation de l’unité, de la cohésion de notre pays ?, Qu’est-ce qui va dans le sens du vivre ensemble, de faire en sorte que nous nous considérions comme des frères et des sœurs ? Actuellement, nous sommes ici dans le Grand Lomé en train de causer. Il y a aussi d’autres frères et sœurs qui sont en train de causer dans les savanes, dans la région de la Kara, dans la région centrale, dans la région des Plateaux. Leurs problèmes, c’est nos problèmes. Nos problèmes, c’est leurs problèmes. La solution que nous trouvons, ça doit être dans l’intérêt général. Et donc, que personne ne vienne nous tromper en disant que cette Constitution a été conçue pour quelqu’un de particulier. C’est une Constitution conçue pour notre pays. Je vais commencer, justement, par l’unité et la cohésion du pays, le vivre ensemble », a-t-il clarifié.

Ali Legrand