La question de la gestion rationnelle des déchets plastiques a meublé une table ronde à Lomé


La table ronde de Lomé qui a porté sur la problématique des sachets plastiques, tenue en fin de semaine dernière, a rassemblé les acteurs de la chaîne de valorisation desdits déchets. Durant deux jours, des propositions et recommandations ont été formulées.

Pour ce travail abattu, le représentant du ministre, Dr Monkouna Lardja à la cérémonie de clôture, a transmis au nom de son ministre de tutelle, les encouragements à tous. Pour lui, c’est maintenant que la collaboration doit être renforcée entre le ministère et ces acteurs.
A l’issue des échanges, plusieurs recommandations dont la première est la création d’un cadre de concertation de tous les acteurs sur la chaîne des sachets plastiques. Pour le juriste et environnementaliste, Méba Toï de la direction de l’environnement, les acteurs n’ont pas assez d’informations sur les guichets et partenaires qui acceptent soutenir les unités de valorisation des déchets plastiques alors qu’ils en ont besoin. Ainsi, une vaste campagne de sensibilisation s’impose pour que tous les acteurs soient au même niveau d’information. L’une des recommandations phare aussi, c’est l’accompagnement de l’Etat aux acteurs intervenants dans ce secteur et auprès des partenaires pour les aider à mobiliser les fonds nécessaires à la gestion des déchets plastiques. La révision de la législation pour pouvoir tenir compte valablement de la question des plastiques et de la gestion écologiquement rationnelle des déchets plastiques à retenu l’attention des participants et panélistes. Un autre souhait exprimé par les participants c’est que le ministère réédite ces rencontres à l’endroit des acteurs, que sont les industriels, les maires, les parlementaires, les ONGs, la société civile pour leur implication totale dans la gestion de la problématique des déchets plastiques.

Visite des unités de Green Industry Plast (GIP) et ENPRO
Au deuxième jour, dans l’après-midi du 11 août, il y a eu la visite de « Green Industry Plast » (GIP) et « Environnement propre »(ENPRO). Sur les deux sites toutes les mesures de sécurité ont été prises par les promoteurs. Le premier site visité, c’était GIP et le guide ne pouvait être que le directeur M. Bémah Gado. De la collecte, à l’obtention des granulées en passant par le lavage des déchets plastiques, tout le processus a été clarifié. La particularité de ce site, c’est la fabrication des pavées, une activité qui a retenu l’attention de la délégation. « Sur le terrain, le travail est pénible puisqu’il se fait en majorité à la main », ce que compte améliorer M. Bémah avec l’acquisition des nouveaux équipements en cours d’installation.

« Nous couvrons tous types de déchets, les durs et les souples. Notre objectif c’est d’arriver à acquérir des machines spécialisées afin de fabriquer tous les objets en plastique à un coût abordable pour la population.
La seconde unité visitée est ENPRO. Elle s’est spécialisée dans la fabrication des tables bancs dont le banc est en plastique et les supports en fer pour les élèves et aussi dans la fabrication du compost pour l’agriculture biologique.
Après avoir visité tous les sites, Mme la directrice de l’environnement, Yaou Mery a apprécié le travail qui se fait et qui permet de réduire le nombre des déchets plastiques dans la ville de Lomé. Pour elle, le ministre en organisant cette table ronde veut que les actions s’intensifient dans ce domaine en vue d’assainir dans la mesure du possible nos villes et campagnes.
Les unités visitées sont situées côte à côte dans le quartier Avénou à Lomé. Leurs fournisseurs sont des collecteurs d’ordures qui déversent ces déchets déjà triés chez les intermédiaires où des camions passent les ramasser. Plusieurs jeunes travaillent dans ces unités encore embryonnaires.
Avec cellule du MERF

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