Polluants organiques persistants : Le Togo au pas de la Convention de Stockholm
La Convention de Stockholm adoptée lors d’une Conférence de plénipotentiaires tenue le 22 mai 2001 dans la capitale suédoise et entrée en vigueur en mai 2004 retient l’attention des Etat dans leur lutte pour un monde meilleur. En effet, s’efforçant d’être en ligne avec ses engagements environnementaux, le Togo actualise son Plan National d’application de la Convention de Stockholm sur les polluants organiques persistants, une initiative environnementale visant à réduire l’impact des polluants et des pesticides sur la santé des citoyens. Le pays, signataire de cette convention depuis le 22 juillet 2004, souhaite, informe-t-on « ajuster sa politique actuelle aux évolutions en matière de réglementation au niveau international, conformément aux mises à jour de la Conférence des Parties (COP) ».
C’est dès le 25 août que le ministère de l’environnement et des ressources forestières a enclenché le processus d’actualisation.
« L’actualisation intervient en réponse aux ajouts des substances POPS (Substances polluantes organiques persistantes, notamment des pesticides comme les Aldrine, Dieldrine, Endrine, DDT, Chlorane, Mirex, Toxaphène et Heprachlore, ndlr) que la COP a ajoutées aux annexes de la convention au fil du temps. Il est donc opportun que le Togo, au niveau national, puisse examiner et enquêter pour déterminer si les nouvelles substances ajoutées sont présentes sur le territoire national », a souligné Tchalla Matiyou, coordinateur du projet d’actualisation et Point focal national de la Convention de Stockholm.
Selon les informations, le Togo avait déjà élaboré son premier plan d’application en 2006, qui avait été mis à jour une première fois en 2017.
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