Pour l’élimination du mercure, Lomé abrite un atelier régional dès ce jour
Des experts de différents coins du monde notamment de l’Organisation Mondiale pour la Santé (OMS) et du Secrétariat de la convention de Minamata sur le mercure et de l’ONU Environnement, de plusieurs pays de la sous-région sont en atelier depuis ce matin du 04 avril 2024 à Lomé, au Togo, pour plancher sur un texte visant l’élimination du mercure.
Les travaux de cette rencontre régionale qui durera deux jours, selon les informations, sous l’égide du ministère togolais de l’environnement, sont axés sur l’examen et la validation des modèles réglementaires sur le commerce du mercure élémentaire et les produits contenant du mercure ajouté.
Pour Pathé Dièye, Coordinateur général du Programme Spécifique International (SIP) sur le Mercure, « la tenue de cet atelier est motivée par la mise en œuvre du programme sur le mercure. Le programme des Nations Unies pour l’environnement, à travers la convention de Minamata sur le mercure, a financé ce qu’on appelle le Specialised international program (SIP) pour éradiquer le mercure. À travers cela, des réglementations doivent être élaborées afin de limiter les dégâts que le mercure est en train d’engendrer un peu partout dans le monde ».
Selon les informations, le Togo fait beaucoup en matière d’élimination du mercure pour un meilleur environnement aux citoyens. Pour preuve, il y a deux ans, les acteurs et spécialistes planchaient également sur un plan d’action aux fins d’éliminer le mercure dans le secteur minier. Le pays côtier, de l’Afrique de l’ouest, a été choisi pour cet atelier « parce qu’il y a d’éminents experts juristes qui sont là et qui vont élaborer des modèles de texte ».

Il ne s’agit pas seulement, renseigne-t-on, d’éliminer le mercure, « mais aussi de trouver des substituants viables, pour faciliter leur adoption par les populations, et d’appuyer les mécanismes de suivi et de surveillance, notamment avec un appui en appareil de protection ».
Ali Legrand