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Société

Arrestations dans l’enquête sur l’assassinat de Martinez Zogo


Etat des lieux des enquêtes sur l’assassinat du journaliste Martinez Zongo. Les autorités camerounaises affirment être touchées par l’assassinat de Martinez Zongo. Cependant, des précisions ne sont pas encore parvenues à l’opinion en ce qui concerne les personnes impliquées dans cet assassinat en pleine ville qui fait trop peur.
Un communiqué signé du secrétaire général de la présidence, Ferdinand Ngoh Ngoh, annonce qu’une « commission d’enquête mixte gendarmerie-police a été mise sur pied ».
D’après le communiqué de la présidence, « les investigations (…) ont (…) permis d’arrêter plusieurs personnes dont l’implication (…) est fortement suspectée, d’autres sont encore recherchées ». Le communiqué n’indique ni les identités ni les fonctions des individus concernés.

Selon la présidence camerounaise, des auditions sont en cours. Et les procédures judiciaires « permettront » de « circonscrire le degré d’implication » de chacun (…) « mêlées à un titre ou à un autre à l’assassinat de Martinez Zogo ».

Le présentateur de l’émission Embouteillage sur la chaîne privée Amplitude FM était connu et écouté à Yaoundé pour son ton direct et véhément. Il dénonçait la corruption et donnait des exemples, citait des noms. Il s’était en particulier penché avant sa mort sur l’affaire dite des lignes 65 et 94, des lignes budgétaires sur lesquelles une enquête administrative est en cours.

Martinez Zongo assassiné

Le corps de l’animateur de radio, vedette à Yaoundé, a été retrouvé dimanche 22 janvier, quelques jours après son enlèvement en pleine capitale. Il était en état de décomposition et portait des traces de violents sévices et de viol. Cette mort brutale provoque depuis deux semaines une onde de choc dans le pays et au-delà des frontières du Cameroun.
Etat des lieux de l’enquête
L’enquête sur l’assassinat de ce talentueux journaliste continue au Cameroun. L’opinion doit être située. Qui a torturé et tué Martinez Zogo, le directeur de la radio privée Amplitude FM à Yaoundé ? Où en est l’enquête sur cet assassinat qui installe la peur et la psychose dans le paysage médiatique camerounais ? Les journalistes doivent-ils désormais craindre pour leur vie en exerçant leur fonction ? Comment mettre un terme à cette escalade de violence et quel est le message de cet escadron de la mort et de son ou ses commanditaires ?

Plusieurs personnes seront au rendez-vous de ce débat ce jour :

Haman Mana, directeur de publication du quotidien Le Jour et président de la Fédération des éditeurs de presse du Cameroun

Christophe Bobiokono, directeur de publication de Kalara, secrétaire général de l’Union des journalistes du Cameroun, ancien membre du Conseil national de la communication

Denis Omgba Bomba, directeur de l’Observatoire des médias et de l’opinion publique

Polycarpe Essomba, correspondant pour le Cameroun de Radio France Internationale et ancien directeur de l’information de Dash Média

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