Excellence et mérite/L’OTR et son commissaire Tchodié cités

Ils sont bien retenus et seront honorés d’ici quelques semaines, à Abidjan, pour leur engagement dans la bonne gouvernance et la ténacité dont ils font montre. Eux ! c’est bien l’Office Togolais des Recettes (OTR) avec à sa tête son ingénieux commissaire général, Philippe Kokou Tchodié. L’annonce est faite par l’Observatoire Africain pour la Promotion de la Bonne Gouvernance (OAPBG) lors d’une conférence de presse tenue à Lomé ce 12 novembre 2021.

L’OTR né de la fusion de deux régies financières que sont la douane et les impôts reste, selon les informations, suffisamment efficace et dynamique dans la collecte des ressources devant servir à l’Etat. Cette institution audacieuse, « une première en Afrique au sud du Sahara », et son infatigable et ingénieux commissaire général Philippe Kokou Tchodié sont retenus dans le cercle restreint de ceux qui font d’inlassables efforts pour hisser les Etats africains vers l’émergence. Dans cette dynamique, le « prix de la meilleure administration publique du Togo et le prix panafricain du meilleur gestionnaire de régie financière du Togo » leur seront décernés courant le mois de décembre prochain à Abidjan, capitale ivoirienne lors d’une cérémonie grandiose en présence de plusieurs invités de marque.
OTR : Bilan et nouveaux challenges qui parlent
« Né d’une idée géniale et motrice de son S.E.M Faure Gnassingbé, président de la République togolaise », l’OTR qui n’est que la fusion des douanes et impôts est devenu une « réalité » pour le bonheur de tous, affirme Rodrigue Koffi le président de l’Observatoire Africain pour la Promotion de la Bonne Gouvernance. « Bilan positif pour l’OTR », souligne-t-il en substance. Puisque, justifie-t-il, « après sa première année d’exercice, malgré la fronde menée par les puissants syndicats des régies financières l’OTR affiche un bilan plutôt positif. Ce projet pilote soutenu par la BAD et le FMI est en passe de prouver son efficacité et pourrait s’étendre progressivement à d’autres pays d’Afrique francophone ». L’institution aux commandes de laquelle se trouve Philippe Kokou Tchodié reste très ambitieuse et édifiante ; elle a entamé depuis plus d’un an « l’effectivité des communes » qui est une politique de décentralisation fiscale. Dans cet ordre d’idées, pour l’année 2021, il est attendu une contribution de 664 milliards de FCFA de recettes fiscales au Budget national togolais.
Il s’agit, pour beaucoup, d’un « travail herculéen » à mettre à l’actif du commissaire général M. Tchodié qui a inscrit l’OTR dans une dynamique de réformes visant à offrir des services de qualité à ses partenaires, notamment l’introduction de la plateforme en ligne e-foncier. Dans cette posture d’aller toujours de l’avant ; de nouveaux challenges sont amorcés. En effet, guidé par la volonté de lever les contraintes auxquelles font face les opérateurs économiques dans l’accomplissement de leur devoir civique de paiement des impôts, Philippe Kokou Tchodié qui fait deux ans à la tête de l’institution faitière des régies financières du Togo pense aux perspectives d’avenir. Il s’agit, entre autres, de simplifier le système fiscal et douanier en vue d’améliorer sa lisibilité, d’accroitre le nombre d’institution financières partenaires afin de rapprocher le guichet du contribuable, d’améliorer et étendre à tous les opérateurs économiques la déclaration en ligne, favoriser les modes de paiement électroniques à travers le mobile paiement. Cette recette marche et propulse M. Tchodié « à la présidence du Forum sur l’administration fiscale africaine (ATAF), une organisation créée en 2009 en Ouganda regroupant 39 pays parmi lesquels 14 pays francophones mais jusque-là dominée par les anglophones, selon les renseignements.
Qu’est-ce que l’OAPBG ?
L’Observatoire Africain pour la Promotion de la Bonne Gouvernance est une structure apolitique, basée à Abidjan en Côte d’Ivoire. Plusieurs femmes et hommes de médias, communicateur et ou journalistes et assimilés de toutes obédiences en font partie. Faire la promotion des cadres et compétences sur tout le continent africain est son objectif. Toutes les structures étatiques ou privées qui font au quotidien la promotion de la bonne gouvernance et les organisations gouvernementales ou non qui aident régulièrement à promouvoir la bonne gouvernance constituent sa cible. Selon ses premiers responsables, la cérémonie récompensant les meilleurs acteurs de la bonne gouvernance est à sa cinquième édition cette année 2021 après « le succès retentissant des éditions 2017, 2018, 2019 et 2020 ».

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *