Togo/Une croissance projetée à 6,6% en 2024 et qui interroge
Beaucoup parlent de paradoxe quand l’on observe le taux de croissance du pays de Faure Gnassingbé. En effet, en 2024, le Togo prévoit un taux de croissance du PIB réel de 6,6%, légèrement en hausse par rapport à celui de 6,4% estimé pour 2023. C’est selon les prévisions du ministère de l’économie et des finances, dans ses Perspectives économiques à fin mars 2024.
Dans le détail, cette croissance, “robuste” selon le Secrétariat permanent pour le suivi des politiques de réformes et des programmes financiers, devrait être portée principalement par le secteur primaire (qui devrait croître de 4,6%), grâce à l’agriculture, l’élevage et la pêche.
7,2% de croissance pour le secteur tertiaire
Les secteurs secondaire et tertiaire devraient connaître une croissance de 7,0% et 7,2% respectivement, stimulée par l’agroalimentaire, les matériaux de construction, l’électricité, le gaz, le BTP, les activités manufacturières, le commerce, les transports ainsi que les services d’hébergement et de restauration. Dans la même lancée, le département ministériel prévoit une croissance annuelle moyenne de 7% entre 2024 et 2026.
En outre, l’inflation devrait continuer à baisser. En effet, selon les projections du FMI, celle-ci devrait descendre à moins de 2% entre 2025 et 2028, notamment en raison de perspectives agricoles favorables, d’une offre adéquate sur les marchés alimentaires et des mesures gouvernementales mises en place pour contenir les hausses de prix.
Le paradoxe comme le pensent et l’expriment certains
Famine , panier de la ménagère faible, accès difficile aux centres de formation professionnelle, infrastructures vétustes voire inadéquates sur plusieurs plans, inondations,…Voilà certains des éléments sur quoi nombre des citoyens togolais se fondent pour penser et faire croire que le taux de croissance tel qu’avancé par le gouvernement togolais ne cadre pas avec la réalité. «Ce jugement est celui des profanes,des non initiés ou des non scientifiques », affirme un expert du domaine des finances pour qui il est important d’interroger les scientifiques sur un point ou secteur donné qu’on ne comprends pas au lieu d’affirmer n’importe quoi.
Nous y reviendrons !
Jules Tété